La perte auditive se manifeste de différentes manières. Il n’est pas rare de voir des individus qui en sont victimes dès leur plus jeune âge. Quand les causes sont diagnostiquées, elles sont de différentes natures. Pour ce qui est du caractère congénital de la surdité, il demeure encore flou pour le grand public. Toutefois, sa compréhension est utile dans le but d’avoir un esprit tranquille et surtout d’effectuer des traitements à temps. Voici les essentiels sur ce sujet.
La perte auditive peut être bel et bien congénitale
Les cas d’hypoacousie héréditaire existent. Les victimes sont tout de même rares, vu que la maladie concerne un bébé sur mille. La médecine attribue diverses causes à la surdité innée comme une naissance prématurée, des infections ou une hypoxie in utéro. Les syndromes tels que celui de Stickler, de Down, de Usher, d’Alport, de Refsum, etc. sont également responsables du déficit sonore. Évidemment, les bébés peuvent en hériter directement d’un de leurs parents. Il est possible que les symptômes ne se montrent pas que bien plus tard dans la vie. Dans certains cas, la surdité innée est engendrée par la consommation de drogues par la mère pendant la grossesse.
La surdité est difficile à diagnostiquer chez un enfant
L’écoute contribue énormément au développement d’un enfant en général. Ce qui complique systématiquement le dépistage. Les signes montrés par la jeune victime sont presque indétectables. À l’opposé, une origine acquise de la perte auditive est facilement reconnaissable. Elle fait souvent suite à un traumatisme sonore. Il est souvent indispensable de faire appel à la lignée génétique pour expliquer la surdité héréditaire. Des questions de gènes récessifs et dominants peuvent être aussi considérées. La transmission du déficit sonore par la mère est la plus évoquée, comme le cas des syndromes d’Alport, de Norrie et de Stickler.
Des méthodes développées pour tester la perte auditive héréditaire
Dès la naissance, un nourrisson peut être diagnostiqué à l’hypoacousie. Pour ce faire, il y a les pratiques, à savoir l’otéomission acoustique automatisée ou les potentiels auditifs. Ils servent principalement à tester la qualité auditive des patients. Le dépistage permet de découvrir des phénomènes tels qu’une malformation d’une section de l’appareil auditoire interne. Il se peut aussi que le nerf auditif soit victime d’une lésion. D’autres cas sont également à prendre en compte, comme le trouble de la vision, la perturbation mentale, etc. de la mère durant la gestation.